Bonjour à tous !   
    
On reste en effet à Tamerza  aujourd’hui, et je vais vous parler succinctement de l’organisation des  palmeraies, avec l’exemple de celle de Tamerza.   
    
Tout d’abord, à l’origine des  palmeraies, il y a toujours un point d’eau. Logique ! L’eau peut donc  provenir d’une source, d’un ruisseau, ou encore d’un     forage. Depuis ce point d’eau, c’est un système complexe de canaux  qui se charge de répartir la précieuse ressource dans la palmeraie.
    
   
Afin de gérer au mieux l’irrigation,  chaque palmeraie est divisée en quartiers. Il est ainsi possible  d’irriguer certains lots, et pas d’autres, en fonction des     besoins.   
A Tozeur, cette répartition s’est faite en fonction de la disposition des sources.   
Ici à Tamerza, la palmeraie est  étagée sur une dizaine de terrasses. Il suffit alors d’ouvrir un canal  pour alimenter toute la terrasse.   
  On voit bien     ici l’étagement des palmiers sur les différentes terrasses.   
    
A l’intérieur de la palmeraie, la culture est optimisée. Ainsi, on remarque assez facilement l’étagement de la végétation.
   
     
Tout d’abord, qui dit  palmeraie dit palmiers ! On retrouve donc forcément des milliers de  palmiers, allant de 5 à 15 m de haut. Ceux qui portent les   dattes sont les femelles. Il faut évidemment un mâle pour féconder les  fleurs, environ 1 pour 50. Au printemps, il faut trouver ces palmiers  mâles, récupérer le pollen et féconder ‘à la main’ tous   les palmiers femelles… Si ce n’est pas fait, des dattes sont tout de  même produites, mais elles ne sont pas bonnes (ni à manger, ni à planter  évidemment).    
    
   
L’avantage des palmiers, c’est qu’ils  font beaucoup d’ombre pour une faible emprise au sol. Du coup, un  second étage de végétation existe sur les terrasses. Il     s’agit généralement d’arbres fruitiers, avec principalement le  grenadier. On peut également trouver quelques pommiers ou pruniers.   
   
   
Tous aux abris ! La grenade est sur le point d’exploser….   
    
Et à l’ombre des palmiers et des grenadiers, il y a un 3ème étage de culture. Ce sont surtout des petites plantes, très gourmandes en eau et en chaleur.     On retrouve ainsi principalement des cultures de menthe ou de piments.   
    
    
   
Bien sûr, il faut cueillir les  productions. Autant les piments et grenades, c’est plutôt facile, autant  les dattes, c’est un peu plus difficile !   
Ainsi, à l’automne, il faut grimper dans chacun des palmiers pour y décrocher chacune des grappes de dattes :   
   
Puis il faut trier les récoltes,  supprimer les dattes non fécondées, les classer par degré de maturité,  par calibre. En effet, chacun sait que les goûts des     Espagnols, des Français ou des Russes ne sont pas les mêmes !   
Sur ce, je vous souhaite une bonne digestion, moi je vais me remémorer cette sieste sous les grenadiers et palmiers !
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire